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Les aliments ultra-transformés

Quels degrés de transformation et comment les repérer ?

Alors que les aliments industriels ont pris une place importante dans les régimes modernes, de nouvelles études associent cette nourriture à une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires, de cancer et de prise de poids.


L'alimentation ultra-transformée désigne les aliments et boissons ayant subi plusieurs étapes de transformation et contenant des ingrédients peu ou pas reconnaissables, tels que des additifs, des conservateurs et des arômes artificiels.


Ces produits sont souvent riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium. Ils occupent, selon les estimations, près de la moitié des linéaires des supermarchés. Dans certains pays, comme les Etats-Unis ou le Canada, plus de 50 % des apports énergétiques viennent d’aliments ultra-transformés Ils peuvent avoir des effets néfastes sur la santé.


Le degré de transformation des aliments est évalué grâce à la classification Nova


  • Le groupe 1 correspond à des aliments naturels : fruits et légumes frais, surgelés ou séchés, graines, farine, pâtes, viande, lait, café et haricots.       

                                                                                                       

  • Le groupe 2 comprend les huiles, les graisses, le sucre et le sel.                                                                                       

  • Le groupe 3 englobe les aliments transformés : fromages, pains, bière, vin, poisson fumé.                         


  • Le groupe 4 est celui des aliments ultra-transformés, industriels, avec ajout de sel, de sucres, de graisses et d’additifs : saucisses, jambon, produits à base de viande, boissons sucrées, pains et brioches industrielles, snacks sucrés et salés, chocolat et plats à emporter.                    

                                                            

Comment repérer un produit ultra-transformé ?


Il affiche une longue liste d’ingrédients : plus de 5 ? Il a 75 % de chances d’être ultra-transformé. Son nombre d’additifs doit aussi vous mettre la puce à l’oreille. Attention, ils n’apparaissent plus systématiquement sous forme de code commençant par un E. 


Il est composé d’ingrédients au nom barbare : hydrolysat, protéines réhydratées, maltodextrines… Il faut recherchez dans la composition les substances que l’on ne trouverait pas dans une cuisine ni telles quelles dans la nature. 


Il est « allégé en sucre », en matières grasses ou « riche en fibres ». Si vous lisez la mention « pauvre en sucre » sur un produit connu pour être très sucré (gâteau, barre de céréales…), méfiance ! Cela implique souvent que le produit a été dénaturé en remplaçant le sucre par des maltodextrines ou des édulcorants. C’est identique pour les aliments réputés très gras qui affichent le message « allégé ». 

Son emballage est très coloré ou cible clairement les enfants, notamment lorsque le produit est sucré.                                           

                                                                                                                          

Il n’est vraiment pas cher. Hélas, pas de secret ! Pour afficher un petit prix, les fabricants remplacent souvent les ingrédients coûteux par des arômes artificiels, des exhausteurs de goût, des fibres qui donnent de la texture… autant de marqueurs d’ultra transformation.


Léa Ouzan

 

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