Les aliments ultra-transformés
Moins d’aliments ultra-transformés fait baisser le risque de cancer et permet de lutter contre la maladie du foie gras
Selon le Centre international de recherche sur le cancer, en remplaçant les aliments ultra-transformés par des produits frais, le risque de plusieurs cancers diminue.
Remplacer la consommation d’aliments transformés par une quantité équivalente de produits frais abaisse le risque de plusieurs cancers. C’est ce que confirme une large étude menée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).
Les chercheurs ont démontré que remplacer 10 % d’aliments transformés par10% d’aliments frais réduit le risque des cancers ORL, digestifs (œsophage, côlon, rectum, foie) et du cancer sein à la ménopause. Les résultats sont issus de la cohorte prospective Epic, avec plus de 450 000 personnes dans 10 pays européens.
Les résultats ont été publiés dans The Lancet Planetary Health.
Le degré de transformation des aliments est évalué grâce à la classification Nova.
Le groupe 1 correspond à des aliments naturels : fruits et légumes frais, surgelés ou séchés, graines, farine, pâtes, viande, lait, café et haricots.
Le groupe 2 comprend les huiles, les graisses, le sucre et le sel.
Le groupe 3 englobe les aliments transformés : fromages, pains, bière, vin, poisson fumé.
Le groupe 4 est celui des aliments ultra-transformés, industriels, avec ajout de sel, de sucres, de graisses et d’additifs : saucisses, jambon, produits à base de viande, boissons sucrées, pains et brioches industrielles, snacks sucrés et salés, chocolat et plats à emporter.
Dans l’étude du Circ, les chercheurs observent que l’apport des produits ultra-transformés représente 32 % de l’apporté énergétique quotidien. «Mais, actuellement, cela pourrait représenter 60 % dans les pays européens». Supprimer les produits ultra-transformés permet de prévenir et de traiter la NASH et de réduire le risque de canc er du foie..